Le numéro d’automne 2021 de la revue Prévention au travail comporte des articles sur les ébénistes et les carrossiers. Les auteurs soulignent à juste titre la présence de risques chimiques, notamment les solvants dans la pratique de ces métiers. Il n’est cependant pas question du remplacement de ces substances par des produits moins dangereux.
Rappelons que l’exposition chronique aux solvants organiques peut entrainer la survenue d’une encéphalopathie toxique comme ce fut le cas d’un carrossier pour lequel la Commission des lésions professionnelles a reconnu la lésion professionnelle sous forme de maladie professionnelle.
Des solvants moins dangereux sont disponibles pour les ateliers de réparation automobile. En outre, il existe des peintures sans isocyanates pour revêtir les carrosseries réparées. Du côté de l’ébénisterie, il se trouve sur le marché des vernis en phase aqueuse ainsi que des décapants à peinture sans dichlorométhane (chlorure de méthylène) pour la remise à neuf des vieux meubles.