Un article du New York Times, datant du 31 mars 2013 et accompagné d’une courte vidéo, relate les effets neurologiques catastrophiques observés chez des travailleuses exposées au 1-bromopropane dans l’industrie du meuble en Caroline-du-Nord.

Dans ces usines, le 1-bromopropane est le solvant de base de colles servant à assembler les blocs de mousse de polyuréthane. Depuis quelques années il a remplacé le dichlorométhane, très réglementé à cause de sa toxicité et de sa volatilité, qui avait lui-même pris la place du 1,1,1-trichloroéthane, éliminé à cause de ses effets destructeurs de la couche d’ozone. Un autre exemple de mauvaise substitution. Notons qu’il existe dans cette industrie d’autres avenues de remplacement, celles-ci vertueuses, notamment par l’utilisation de colles en phase aqueuse.

L’article s’en prend également, à cette occasion, à la tendance d’OSHA de négliger les risques de maladies professionnelles à long terme pour se concentrer sur les dangers les plus immédiats, notamment reliés à la sécurité du travail.