Des chercheurs de l’université de Wroclaw en Pologne ont développé 60 décapants à graffiti en phase aqueuse basés sur des esters d’huiles végétales (colza, tournesol, huile de cuisson usée), du lactate d’éthyle et des tensioactifs issus de la chimie des sucres. Leur étude particulièrement bien documentée a été publiée en juillet 2021 dans un périodique scientifique en libre accès. Les auteurs ont notamment comparé l’efficacité d’enlèvement de divers graffitis de leurs décapants sur du verre, du métal et du grès comparativement à deux solvants classiques, soit une coupe pétrolière et un mélange de toluène et d’acétone. Certains décapants se sont avérés plus efficaces que les solvants classiques de référence.
Par ailleurs, une thèse de doctorat soutenue à l’université York au Royaume-Uni a été publiée en 2021 dans laquelle l’auteure rapporte dans son chapitre 2 les résultats encourageants d’une étude de l’utilisation du nouveau solvant CyrèneTM (dihydrolevoglucosenone, no CAS 53716-82-8) pour l’enlèvement de graffitis.