Une étude épidémiologique publiée en juin 2018 rapporte un lien entre l’exposition au tétrachlorure de carbone (CCl4) et le lymphome non hodgkinien. Dans les pays industrialisés, peu de travailleurs sont encore exposés professionnellement à ce solvant notoirement hépatotoxique et banni en vertu du Protocole de Montréal. Or, le CCl4 serait encore utilisé en circuit ouvert en Inde. C’est la raison pour laquelle un organisme allemand a publié, en collaboration avec une université indienne une série de documents concernant le remplacement du CCl4 dans diverses branches industrielles. Par ailleurs, un article publié en février 2018 rapporte une différence importante entre les émissions de CCl4 estimées à partir des quantités encore produites et les émissions fugitives comparativement aux quantités mesurées dans l’atmosphère. Cette différence pourrait-elle être expliquée par l’emploi continu du CCl4 en circuit ouvert dans certains pays?